A cette époque, j’étais encore lycéen dans une grande ville du sud de la France.Il m’arrivait souvent de m’adonner à la fumette et à force de trainer dans le quartier louche comme une âme en peine, j’avais trouvé un fournisseur qui me recevait chez lui au lieu de faire affaire en pleine rue.Ça devait être la troisième fois que je le visitais lorsque ma venue prit un tour bien différent.J’y allais le mercredi après-midi comme je n’avais pas cours.On entrait facilement dans l’immeuble situé dans une ruelle du centre-ville.Arrivant au deuxième étage, je remarquais depuis la cage d’escalier que la porte n’était pas bien fermée.Je m’avançais et frappais timidement.« Entre! » Je poussais alors la porte et la refermais derrière moi.Les volets étaient fermés, la pièce baignait dans une lueur bleue et surtout dans l’odeur caractéristique.Mon vendeur était affalé dans son canapé, devant un écran de télé allumé, en caleçon le pantalon baissé jusqu’aux chevilles.Je restais planté là et reconnaissant les sons qui sortaient du poste, je compris qu’il regardait un film porno.« Et ben entre, n’aie pas peur comme ça... »« Euh... Je peux repasser plus tard si vous voulez. » fis-je.C’était un homme au look latin, les cheveux bouclés, légérement en surpoids, il devait avoir la quarantaine passée et portait de fines lunettes.Il habitait seul et vivait d’allocations ainsi que de petits trafics m’avait-il dit un jour.« Mais non, viens. On va s’en faire un comme d’habitude... »Il y avait à coté de lui un grand sac plastique qui contenait des VHS, aussi je m’assis sur l’autre place disponible, à sa gauche.Je faisais de mon mieux pour ne pas regarder l’écran mais c’était difficile tant la scène me subjuguait: une fille à genoux, les yeux bandés, suçait deux mecs en même temps.« Elle fait ça bien, hein? » me dit-il.« Oui... » répondis-je un peu gêné.« Tiens, ça va te détendre. »Il se pencha pour saisir un joint entamé dans le cendrier, le ralluma et me le tendit.La tête me tournait après quelques taffes et je ne pouvais pas m’empêcher maintenant de mater son caleçon qui formait une bosse qui me paraissait énorme.Je m’étais déjà branlé avec des copains devant un film mais cette fois la sensation était différente. Je bandais aussi mais je devais faire de gros efforts pour ne pas me mettre à me toucher.Bien vite, je fixais plus le paquet de l’homme que l’écran et il s’en rendit compte.Il me saisit alors souplement le poignet et de son autre main, me retira le joint de la main:« Hé, t’endors pas sur le pétard! »« Pardon... » babutiai-je.Sans lacher ma main, il l’attira vers lui et la posa ...

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