Monsieur Henri, le chauffeur de mon maître, devait venir me chercher chez moi très tôt le matin. Maître Cyril m’en avait informé la veille par un message laconique me disant de me tenir prêt. Guettant par la fenêtre, je vis les phares de Rolls Royce Phantom VIII pénétrer par le portail de ma modeste propriété. La limousine vint se garer près du perron, faisant crisser les pneus sur le gravier. Je me précipitais pour ouvrir la porte. Je ne voulais pas faire attendre Monsieur Henri et prendre le risque de déplaire à cet homme inquiétant. Agé d’une cinquantaine d’année, cheveux blancs, nez cassé, Monsieur Henri était un géant de près de 2m. Attaché au service de Maître Cyril depuis toujours, il le suivait comme son ombre et se trouvait partout où se rendait mon Maître. Il était aussi intendant, majordome et parfois surement homme de main. Je le vis descendre de voiture, son corps d’athlète se mouvait à l’instar d’un grand fauve. Il parcouru rapidement les quelques pas qui nous séparaient et se planta devant moi sans bouger. Il me dépassait de deux bonnes têtes. Je l’accueillais d’un « Mes respects Monsieur ». Il ne répondit pas. Je baissais les yeux, regardant mes chaussures, interloqué et ne sachant que faire. « Déshabille-toi » m’ordonna-il. Ces mots me figèrent. C’est la première fois que Monsieur Henri me parlait de la sorte. D’ailleurs c’est la première fois qu’il me parlait tout court. Il faisait habituellement comme si j’étais transparent ou comme si je n’existais pas. J’étais l’animal favoris dont s’était entiché son patron, à ses yeux beaucoup moins côté qu’un chien ou qu’une chienne. Son ordre finit par s’imprimer dans mon cerveau. Me déshabiller là tout de suite, devant lui. J’ôtais mes vêtements, fit un petit tas à mes pieds et j’attendis la suite. Le froid me saisit, nous étions en février, les températures avoisinaient les 0°. J’entourais ma poitrine de mes bras pour me réchauffer un peu. De la buée blanche sortait de ma bouche à chacune de mes respirations. « Tout » ordonna Monsieur Henri. J’enlevais mon sous-vêtement avec réticence. A la vue de la cage de chasteté qui retenait mon sexe prisonnier, Monsieur Henri eut un petit rictus de dédain. Il me tendit un collier de cuir épais, orné de fioritures métalliques ainsi qu’un bandeau pour les yeux. Je mis le collier autour de mon cou. Je le bouclais au plus juste puis je nouais fermement sur ma nuque le bandeau pour les yeux. Henri vérifia le nœud, s’assura que je ne voyais rien puis avec rudesse il me propulsa sans effort à l’arrière de la somptueuse voiture. J’atterris sur les sièges aux effluves de cuir vieilli. Dans un feulement rauque le bi-turbo V12 démarra. Les 2 tonnes et demi de l’engin s’ébranlèrent sans effort sur une légère accélération de Monsieur Henri. A l’intérieur de l’habitacle le système de haut-parleurs de très haute définition diffusait le second mouvement du concerto pour clarinette de Mozart. J’ignorais tout de notre destination et il n’était pas question pour moi de demander à Monsieur Henri où nous allions. Nous roulâmes jusqu’à ce que je finisse par perdre toute notion du temps. A peine perceptible le ronronnement sourd du moteur me berçait, ma tête dodelinait par moment. Seule l’inquiétude m’empêchait de m’endormir tout à fait. Je mordillais nerveusement mes lèvres. Pourvu que Maître Cyril ne soit pas au courant. Et s’il l’était ? A cette pensée une sueur froide me parcourait l’échine. Finalement la berline ralentit, je perçu que nous avions quitté la route pour rouler sur le chemin d’une immense propriété. Enfin le véhicule stoppa. La portière s’ouvrit, la main rude de Monsieur Henri me prit par l’épaule, son autre main se plaça sur ma tête pour m’éviter de me cogner. Je sortis tant bien que mal du véhicule. Je titubais, les bras tendus devant moi comme un aveugle sans canne. Mes pieds nus trébuchaient et s’écorchaient sur un sol pavé. Monsieur Henri me poussa devant lui, tout en me tenant fermement pour m’empêcher de tomber. La cage de chasteté frappait mes cuisses au rythme de mes pas, tantôt l’une, tantôt l’autre. Nous franchîmes une porte puis nous montèrent des escaliers; ensuite un corridor; une porte encore; nous étions arrivés. Des aboiements assourdissants retentirent aussitôt. Dans un sursaut de peur j’eus un mouvement de recul. La voix de mon maître tonna dans la pièce. « Aux pieds ! » . Les aboiements se turent. Mes jambes se dérobèrent, je tombais à genoux. J’étais glacé et je tremblais « Chloé, voici Sol et Fa. Tu viens de les entendre. Ce sont des dobermans, gardiens du château familial. Tu as l’honneur de te trouver dans la demeure de mes ancêtres.» La voix de mon maître était sèche et tranchante. Le gentil maître qui me passait tant de frasques et d’impertinences avait disparu. Je tremblais de plus belle en imaginant le pire, je voyais distinctement dans ma tête les babines retroussées des animaux de mon Maître, leur crocs acérés venir mordre ma chair. Je sentis mon pénis se recroqueviller un peu plus dans sa cage. J’entendis des murmures, d’hommes, de femmes, une assemblée toute entière se trouvait dans la salle.Brusquement je fus jeté à plat ventre tout du long sur un ...
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Sí, tengo mas de 18 anos ! No, soy menor de edad