Été 2009, un camping crade près de Sète. Ma mère et son homme ronflent sous l’auvent, moi je tourne en rond. Mes cinq potes du camping, d’habitude mes complices pour la pétanque et les bières, sont portés disparus : rando, cuite, plan cul, gastro, dispute. Je me casse explorer la côte, prétextant une plongée. Un sentier tordu m’obsède, alors je m’y engouffre. Quarante minutes plus tard, entre pins brûlants et falaises, je tombe sur une crique secrète. Pas de familles, pas de bikinis. Que des mecs, à poil, bronzés, leurs bites dansant sous le soleil. Plage naturiste gay, un putain de buffet de testostérone.À 18 ans, je kiffe draguer les filles, mais là, mes yeux se verrouillent sur quatre mâles. Un géant barbu, queue monstrueuse, épaisse comme mon avant-bras, couilles lourdes comme des grenades. Un blond taillé, bite longue, courbée, luisante. Un tatoué musclé, chibre trapu, large comme une boîte de thon. Le dernier, un métis élancé, queue fine mais si longue qu’elle frôle ses genoux. Ma bite explose mon short, mon cerveau déraille : **suis-je gay, bi, ou juste esclave des calibres monstrueux ?** Planqué sur un rocher, je mate, hypnotisé. En me rapprochant, je glisse, dégringole la falaise, et me rattrape de justesse. Ils me grillent, leurs regards me transpercent. Je fuis dans les bois, cœur à 200, mais ma queue me ramène.Le géant m’attend, torse nu, short tendu par son engin. "Petit vicelard, t’aimes les grosses bites ?" Il chope ma queue, palpe mon érection. "Suis-moi." Dans une clairière, il balance : "Moi, c’est Bruno." Ses potes rappliquent : le blond (Nico), le tatoué (Rachid), le métis (Sami). Bruno plaque ma main sur ses pecs poilus, puis sur sa bite, un monstre pulsant sous son jockstrap. Je bande à en crever. Il m’arrache mon short, me fout à quatre pattes. Sa queue claque ...

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