Mon histoire est un joli souvenir, plutôt soft, celles et ceux qui veulent du hard, passez à un autre article.C’était il y a plusieurs années, nous n’avions pas encore de smartphone et il fallait attendre encore plusieurs mois avant de taper un numéro sur son Nokia 3100 !Nous étions 3 copains, en colocation, pour nos études supérieures… Deux ou trois ans après notre fin d’étude, diplôme en poche, l’un deux se marie en Bretagne.Pas la Bretagne des bords de mer, ni même de Brocéliande ou des Montagnes noires, celle de la terre, de l’élevage intensif des volailles, des porcs… celle qui sent le lisier quand on y arrive par la 4 voies, celle qui s’exprime en mer par les algues vertes.Je suis invité, encore célibataire à l’époque.Et je ne me souviens que d’elle ! Une grande fille, très grande, elle me dépasse d’environ 10 centimètres alors que je mesure déjà 1m78. Elle est métisse, elle a des jambes qui n’en finissent pas, la coiffure afro bouclée coupée court, un peu garçonne, son visage se définit plus par son sourire que par sa beauté. Elle me semble plus âgée que moi. Elle est habillée d’une robe longue d’été très colorée, nous sommes à la fin du printemps. Bref, je ne vois qu’elle, désormais, il n'y a plus de mariage. Elle est seule, non accompagnée. J’apprendrais dans ces 24 heures qu’elle vient de Clermont-Ferrand, qu’elle joue au Stade Clermontois Basket Féminin et que son mari, salarié chez Michelin, parcourt l’Amérique du Sud à la recherche de matières premières pour la fabrication des pneus, d’où son absence.Au dîner, nous sommes placés, je suis entre « potes » donc pas à côté de Mathilde, elle, plus proche de la famille. Oui, je l’appelle Mathilde. Mathilde n’est pas son vrai prénom, mais je n’ai pas envie de tout dévoiler, d’en garder un peu pour moi, pour moi tout seul.Je vous sens impatient de connaître la suite, elle arrive !Après le dîner, dont je n’ai aucun souvenir, c’est la fête, pas d’orchestre mais un DJ plutôt habile sur ses platines et diffusant une bonne musique pour danser. Je ne vais danser qu’à côté d’elle, qu’avec elle, qu’entre elle, que dans elle… Et quand le DJ passe de la musique Zouk (et j’adore danser sur du Zouk) nos corps sont chauds, nos corps sont collés serrés, nos visages s’effleurent, nos mains explorent, caressent, nos lèvres se frôlent même… mon sexe est en érection. Je vois d’ailleurs chez certains membres de la famille, des regards réprobateurs, mais nous n’en avons cure ! La soirée avance, la soirée se vide, moins il y a de monde, plus nous nous rapprochons, si tant est que cela soit encore possible ! Nous n’échangeons quasiment aucun mot, nos gestes parlent, nous ne sommes que sensations et sensualités.Nous logeons chez la mère de mon copain, déjà bien fatigués, un peu alcoolisés aussi, chacun sa chambre, chacun son lit simple, chacun sa porte de chambre entrouverte…Je ne dors pas, nu sur mon lit, je ne pense qu’à elle… D’ordinaire plutôt timide, je me lève en faisant le moins de bruit possible, et, dans la pénombre, je vais rejo ...

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