Midi est passé, et le ciel montre deja quelques signes de déprime.Le chemin par-feu déchire la foret en deux, mais pour une promenade non-planifiée c'est agréable pour ces deux personnes en habits de citadins.Le chaleur de fin de printemps est là malgré les nuages qui menacent. La légèreté de sa robe d'été laisse penser, que la météo la trahi ou alors elle avait préméditée leur rencontre. Elle sait qu'il la regarde, elle lit dans son regard bleu, tandis qu'ils longent la foret de pin et les pâtures à chevaux. Il ramasse une branche de plumeau, cette plante que l'on nomme herbe de pampa, le duvet léger au bout de la tige ce balance au rythme de la marche. Elle le prend par la taille, pour être contre lui et profiter de quelques minutes de tendresse avec lui tout en discutant.Du bout du plumeau, il s'amuse a lui frôler le cou, mais les nuages ont décidés autrement. Les gouttes commencent à être de plus en plus envahissantes, un ancien box à chevaux dans ce champs en lisière de foret leur offre un abri. Coincée dans l'angle du box, son amant profite de la promiscuité des lieux pour continuer son petit jeu à l'aide du plumeau. Elle rigole , elle sourit , elle a envie, oui aujourd'hui elle veut être à lui. S'offrir à son regard, elle connait bien son gourmand. Elle pose son pied gauche sur une traverse du mur, sa jambe légèrement pliée révèle son mollet. Les caresses du plumeau s'attaque à cette nouvelle peau visible. Il est concentré sur ses gestes afin que la torture soit la plus douce possible. Comme Virgile qui guida Dante au travers des cercles l'enfer, elle était maitre de leur jeu. Elle sortit sa poitrine de la robe, afin d'offrir ses seins aux caresses de son tortionnaire. Les va et viens du duvet aidèrent les tétons de s'endurcir, il s'approcha d'elle pour l'embrassée. Sa bouche court de le long de sa gorge, pour aller prendre entre ses lèvres ces seins fermes. Véhiculé par le désir, il posa sa main droite sur la jambe à peine découverte. Sa main remontait lentement entre la peau et l'étoffe. Elle plaça les siennes autour de son cou à lui, puis lorsque les cinq doigts de son complice arrivèrent à destination, elle repoussa vigoureusement ce dernier avec un large sourire. Lui encore étourdit de la bousculade et de la découverte, elle ravie de son petit effet, elle remonta sa robe. Point d'étoffe, pour gêner le spectacle qu'elle lui offrait, elle voulait le mettre son esprit à lui dans tous ses états. Avec ses propres doigts elle lui donne une leçon visuelle du désir.Dehors la pluie couvre ses doux gémissements. Apres quelques minutes elle invita son grand hébété à ce rapprocher.Ce dernier s'agenouillant devant ce calice charnel tendu à lui, commence doucement à y porter la bouche.Laissant ses doigts danser avec la langue de son compagnon, elle balance la tete en arrière, laissant tomber les derniers remparts ...

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