J'aime profiter des chemins et petites routes de campagne pour m'adonner à une activité sportive simple mais qui présente l'intérêt d'être en harmonie avec la nature et même de voir quelques fois la faune sauvage au détour d'un chemin. Je ne compte plus les chevreuil, faisans, lapins ou lièvres, renardeau... dont j'ai croisé la route.Ce matin, le soleil ne darde pas encore de tous ses rayons, nous sommes en juillet. Je parts donc explorer mes chemins favoris. Au sortir d'une longue descente d'un chemin caillouteux, j'amorce une petite route enjambant la rivière. Un SUV est garé, sans doute un pêcheur. Je m'arrête pour retire mon Tee shirt déjà collé à ma peau car la température monte inexorablement. Pied à terre, je retire le vêtement et entend un bonjour enjoué derrière moi. Monsieur le pêcheur est un barbu souriant, les yeux clairs. Je réponds par une salutation que veut aussi cordiale. Il me répond qu'il fait trop chaud pour le vélo et que je ferais mieux d'opter pour une petite baignade dans la rivière, ce qui m'arrache un franc rire. Je sors ma gourde pour me rafraîchir. Mon nouveau compagnon a vraiment envie de discuter. Il me demande si je connais bien les coins, ce que je lui confirme. Il a entendu parler du château du Fraisseix et m'indique qu'il n'a jamais réussi à le trouver. Je lui précise qu'il en est tout proche mais que ce château est caché dans les bois et qu'il faut effectivement bien connaître les coins pour le voir. Toujours aussi avenant, il me demande si je peux lui expliquer comment le voir. Pas de souci, je peux le guider. Je pars devant en VTT et l'invite à me suivre.Nous nous arrêtons en haut de la vallée et il gare son véhicule. Je couche mon vélo dans le fossé au milieu de la végétation. Le pêcheur sort de son véhicule et s'avance vers moi. Il revêt un bermuda à poches et une chemisette à carreaux. Il semble également avoir chaud. Je l'invite à me suivre dans un petit chemin qui grimpe sur notre droite, ce qu'il fait sans se faire prier. Nous arrivons sur une butte et là, au milieu des arbres se dresse le château recherché. Il est surpris par cette vision. Effectivement, on ne soupçonne pas l'existence de cette demeure ici, en pleine campagne. Je le guide vers un portillon en fer forgé que je l'invite à franchir. Il suis mes pas.Vue imprenable sur le château, ses tourelles et sa grande terrasse, les buis taillés, la piscine et le cours de tennis. Il semble vraiment séduit. Son regard pétille lorsqu'il me dévisage mais le château n'est pas le seul responsable de cet engouement. Je ne porte que mes baskets, mon short de running, c'est-à-dire sans sous vêtement et fendu très haut au niveau des cuisses et je suis torse-nu autant dire presque nu... Il n'est pas vraiment embarrassé sans doute beaucoup moins que moi. Il souligne la température qui monte, peu propice à une virée à vélo et bien plus adaptée pour prendre un en-cas au bord de la rivière. Je n'ai rien à manger mais, en redescendant vers nos véhicules, il ouvre le coffre de son SUV pour en sortir une couverture et un sac dans lequel je distingue une baguette de pain et autre petits bocaux. Il m'invite donc à partager son casse-croûte et ainsi pouvoir en savoir plus sur les coins que j'ai l'air de connaître comme ma poche. La couverture est étendue en bordure de la rivière, à l'ombre avec seulement une éclaircie qui illumine un bassin sableux formé par le courant. Couteau, serviettes en papier, décapsuleur, tout l'équipement du parfait campeur est là. Le temps qu'il prépare 2 sandwiches, je me déchausse et entre dans la rivière particulièrement fraîche. Je finis par perdre l'équilibre et m'affale dans l'eau claire en buttant sur une pierre. Ben voilà, je suis bien rafraîchi. Il est hilare ! Qu'importe, je n'aurais certainement pas froid et ce n'est pas mon petit short qui va mettre beaucoup de temps à sécher.Assis sur la couverture, nous mordons à pleines dents les sandwiches plutôt très appétissants tout en les accompagnant d'une canette de bière. Nous conversons de choses et d'autres tout en se laissant franchement aller à la détente. Je remarque que le pêcheur jette régulièrement un regard vers mon short mouillé. Il doit certainement coller à mon anatomie et ne pas laisser grand chose à la curiosité. Le fait d'être regardé ainsi me met un peu mal à l'aise mais échauffe aussi quelque peu mes sens. Je sens une érection s'installer... Zut, ce n'est pas vraiment le moment ! Je devine un sourire et des yeux malicieux qui ont également remarqué l'effet de la légèreté du tissus sur mon bas-ventre. Ce n'est pas un sourire gêné ou un peu choqué que je vois mais une mine de satisfaction. Je commence sérieusement à me demander où nous mène ce goûter improvisé. Je crois avoir compris le type de conquête que cet inconnu il y a 20 minutes, préfère. Oui, il est clair que la gente masculine est à son goût et je risque fort de susciter des pulsions vu mon anatomie bien apparente. La gêne s'envole pour moi. Après tout, laissons le venir s'il le souhaite. La drague n'a jamais tué personne et encore moins moi...Nous sommes de plus en plus à l'aise et complice dans ce jeu quelque peu dangereux ou tout au moins sensuel. Il me tend une nouvelle bière qu'il vient de décapsuler, bière que j'accepte sans trop hésiter. Nous trinquons à même les bouteilles à la belle journée qui commence et à notre journée de congés. Son regard est insistant au moment où les bouteilles s'entrechoquent. Il s'approche de moi et pose une main sur ma cuisse désormais sèche où seuls quelques frisures de poils témoignent de ma chute. Je ne bronche pas, ne le repousse pas non plus. Sa main remonte jusqu'à mon short et joue avec désinvolture avec le tissus encore mouillé. Il avance son visage et soudain m'embrasse à pleine bouche.Je réponds à ce baiser, le temps est doux voire chaud et nous sommes détendus au bord de la rivière. Je comprends que cette rencontre va virer à l'aventure des sens. Ses mains s'activent, ses doigts se glissent sous mon short et je soupire tant le plaisir filtre dans tout mon corps. Nos corps se rapprochent et nous sommes littéralement enlacés. Il retire sa chemis ...

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