Voilà la ridicule distance que j’avais réussi à grimper, Dieu sait comment, sur cette maudite corde que l’ensemble des garçons de ma classe avait utilisé avant moi pour atteindre cette marque rouge qui me semblait si haut.Il n’y avait que le gros Bertrand qui n’avait même pas réussi à décoller du sol et moi, bien trop fluet, sans aucun muscle dans les bras, qui étions dans l’échec. Il faut avouer que ce cours de sport, en fin d’après-midi du lundi était mon pire cauchemar dans mon emploi du temps de collégien. Le seul bon moment était quand le cours terminé, certains dans les vestiaires n’hésitaient pas à passer sous la douche, se plaisant à exhiber leurs attributs tout juste développés.Moi, jamais je n’ai osé prendre une douche avec eux. Mais j’aimais les admirer discrètement. Ma puberté se faisait désirer et mon corps encore imberbe me faisait plutôt ressembler à une jeune nymphette. D’ailleurs les mecs se moquaient souvent de moi en disant que j’avais un cul plus beau que celle des filles de la classe. A l’époque je prenais ça pour de la moquerie, sans me douter qu’il s’agissait en fait d’un vrai compliment.Bref, me voilà bloqué à 1,50 m sur cette foutue corde, avec Monsieur Gribeau, le prof de sport qui me disait de continuer mes efforts pour aller plus haut. Les autres gars commençaient à s’impatienter me voyant incapable de grimper et certains le faisaient entendre. Gribeau se mit alors à pousser une geullante en leur ordonnant de filer au vestiaire. Fin du cours.Quand à toi jeune homme, je veux que tu fasses un effort. Tu peux y arriver.Mais je peux pas. J’ai plus de bras. Je glisse. J’y arriverai pas monsieur.Tout le monde peut le faire. Je vais t’aider.Il n’y avait plus que nous deux dans la salle.Ce prof, plutôt du genre rugbyman la quarantaine, me poussa alors les fesses pour m’aider à grimper.Mais sans la force des bras, je continuais à glisser vers le bas si bien que les mains de M. Gribeau se sont glissées sous mon short.Ce contact me paraissait comme surnaturel. Autant j’avais fantasmé sur certains gars du collège mais jamais je n’aurais pensé que Gribeau me peloterait ainsi les fesses. A vrai dire, c’était pas pour me déplaire.Il avait soudainement arrêté ses encouragements, se contentant maintenant de garder ses deux mains sur mon fessier. J’imagine qu’il devait avoir une vue imprenable là où il se trouvait.Bon, finit-il par dire, je pense que tu n’y arriveras pas aujourd’hui. Essaye une dernière fois. Je te lâche. Dans un ultime effort, je lève mon bras pour aller plus haut, puis ma jambe. C’est une crampe dans la cuisse qui fut le seul résultat qui me fit lâcher la corde des mains. Les jambes serrées, j’ai senti la corde me brûler l’intérieur des cuisses avant que Gribeau me rattrape dans ses bras costauds.Hé, faut jamais lâcher comme ça. Si j’avais pas été là tu aurais pu te casser quelque chose.C’est parce que j’ai une crampe à la jambe.Ok, je vais arranger ça. Mets toi par terre, lève ta jambe. Voilà. Ça devrait aller mieux.Ah oui. Ça marche. Ben oui, tu sais, avant d’être prof de sport j’ai fait des études de kinésithérapie. Mais finalement j’ai préféré le sport. Ça va aller ? Si tu veux je peux te faire un massage en salle de soins. Y’a tout ce qu’il faut. Et puis je te mettrai de la pommade. Tu t’es méchamment brûlé avec la corde on dirait.C’est gentil. Je veux bien.Une fois dans la salle de soins, il me dit de m’allonger sur la table de massage. Pendant ce temps, il est allé chercher sa crème ainsi que l’huile de massage.C’est réservé aux grands sportifs normalement mes massages. Mes pour une fois, et comme tu es plutôt gentil, je fais une exception.C’est à ce moment-là que Robert, l’agent d’entretien dédié au gymnase, est entré. Ah vous êtes là m’sieur Gribeau. Heureusement que je vous ai vu, j’allais tout fermer à clé. Les gamins sont tous partis.C’est bon Robert, tu peux y aller, je fermerai après avoir soigné et massé ce grimpeur de corde débutant.Ah il s’est fait mal le gamin. Laissez-moi voir ça.Allonge toi petit et écarte les jambes pour lui montrer.M’executant aux ordres de ces messieurs, je m’allonge en écartant les jambes. Ils étaient un de chaque côté et me maintenaient chacun une jambe.Robert pris le tube en disant qu’il avait déjà soigné ce genre de brûlure et qu’il allait me mettre la pommade.Il s’en mis une bonne dose dans les mains et l’appliqua sur l’intérieur de mes cuisses. Il me fit plier les genoux. Il prenait son temps en expliquant que la crème devait bien pénétrer dans la peau. Ses mains dans leur mouvement avaient tendance à s’écarter de la zone blessée et se dirigeaient vers le haut des cuisses. Moi je me laissait faire. Il avait beau être vieux, petit et moche. Robert savait très bien se servir de ses mains.M. Gribeau est alors intervenu. C’est bon maintenant Robert. Tu vas pas lui tartiner toute la jambe non plus. On te remercie mais il faut que je lui fasse un massage. Il a eu une crampe à la cuisse. Laisse-nous maintenant. Je fermerais tout. T’inquiète pas.D’accord. Je vous laisse. Dommage, j’aime bien mettre de la pommade. Ça rend la peau toute douce, toute glissante.Oui, on a vu. Mais là c’est bon. Merci, à demain Robert.A demain M’sieur Gribeau. Au revoir charmant jeune homme.J’ai cru qu’il n’en finirait jamais avec sa pommade. Il t’as pas fait mal au moins ?Non au contraire. Ça m’a fait du bien.Tant mieux. T’aimes les mas ...
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Sí, tengo mas de 18 anos ! No, soy menor de edad