Je suis directrice d’une agence immobilière dans la région de Béthune, et je me suis toujours dit que le coup d’un soir ce qu’on appelle un 5 à 7 ce n’était pas pour moi. J’aime trop prendre mon temps d’abord par sensualité avant de passer à la sexualité torride.Je parle librement de sexe avec mes partenaires mais quand ceux-ci me vantaient les avantages d’un coup d’un soir, vraiment je ne comprenais pas.Comment faire l’amour vite fait avec une personne qu’on vient juste de rencontrer et qu’on ne reverra jamais ?!Mais l’envie forte que quelqu’un me fasse l’amour en milieu de semaine commence à germer en cette soirée de lundi soir, mon homme absent pour 2 semaines depuis dimanche fin de journée, et une énorme envie de me faire prendre, mais avec qui ?Beaucoup de demandes journalières sur le site ou je suis inscrite, mais pas vraiment le temps de faire connaissance avant, envie trop forte.Alors que j’étais à mon bureau à visionner des petites annonces, mon regard c’est posé sur Yohan, un commercial que j’ai recruté en septembre et je dois avoir avouer à partir de certains critères supplémentaires par rapport aux autres candidats et candidates, bien sur ses connaissances professionnelles, mais aussi son physique, son célibat et son âge 28 ans. Et comme lundi matin, devant la machine à café, il n’a réaffirmé qu’il était encore seul, l’occasion était trop belle. Je lui ai donc proposé de souper avec moi pour faire un peu le point après 7 mois dans l’Agence. Il a accepté et mercredi avant son départ, je lui ai confirmé l’endroit et l’heure.Le rendez-vous était fixé dans une brasserie à 20 heures. L’endroit que j’avais choisi était proche de son appartement. 20 heures précise je pousse la porte du restaurant, il était déjà là attablé. Après des banalités professionnelles, la conversation à tourner un peu sur le sexe, et je lui fais part que je n’ai jamais eu de coup d’un soir, que je ne sais pas si j’en suis capable.Sa réponse : « Tu n’as rien à perdre ! ». Alors je décide de tenter ma chance.En fin de repas, on quitte le restaurant. Je le raccompagne à l’entrée de son immeuble puis nos chemins se séparent et voilà, c’est fini.Petite déception… jusqu’à un SMSJe rentre chez moi, je suis déçue, je pense vraiment qu’il y avait quelque chose alors je lui envoie un message :« J’espère que tu es bien rentré, j’ai eu l’impression que tu t’es un peu ennuyé ce soir, je suis vraiment désolée, on a beaucoup parler. Bonne nuit à demain au bureau. »Il me répond : « J’ai envie d’un autre verre, viens chez moi ! ».Je pense que je mets environ 30 secondes entre le temps où je lis le message et le moment où j’ai remonté dans ma voiture.J’ai remis mes chaussures, pris du champagne de mon frigo (dans le doute) et des préservatifs (dans le doute aussi).J’ai cette chance d’habiter à 7 minutes à pied chrono de son appartement ! Sur la route je ne me reconnais pas, mon cerveau part dans tous les sens. Ok on se calme les neurones.J’hésite à faire demi-tour, lui envoyer un message pour annuler et puis sans m’en rendre compte, je suis devant son Appartement, il m’attendait, m’ouvre la porte.On se sourit, on rit,Il me guide jusqu’à sa chambre sur la pointe des pieds sans rien dire.Dans la chambre pour un coup d’un soirDans sa chambre, on ne se dit rien, on se regarde, j’enlève mes chaussures, il s’assoit sur le lit, je le rejoins, on se serre dans les bras, fort, on rigole ! Je sais très bien qu’on ne va pas boire un coup.Avant de s’embrasser et de commencer quoi que ce soit, mon cerveau reprend le dessus, je sais que ça peut paraître bête mais je lui dis : « Avant qu’on aille plus loin, je veux que cette soirée reste entre toi et moi, pas question d’en parler à nos collègues demain et dis-moi que tu n’as pas de petite amie. »Sa réponse a été de me sourire, de passer la main dans les cheveux avec douceur et de me dire : « Jamais je ne ferais ça, ne t’inquiète pas ». Et il m’embrasse !On passe alors beaucoup de temps à s’embrasser, se toucher, se caresser, se faire des câlins, tester ce qui nous fait du bien, se sentir, se découvrir. On sait tous les deux qu’on doit apprivoiser nos corps, on a une seule ...

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